17/12/17 : Intégration & check

Le nouveau couple modifié a été usiné et apprêté, problème réglé !

Maintenant, le tuyau de raccord du piston traverse le couple pour s'insérer dans la buse d'admission du piston sans gêner le compresseur...

Il est bon de placer le travail déjà réalisé dans la coque afin de vérifier que tout est bon.

Conformément à ce qui est prévu, j'ai de la place pour mettre le CTS. Je vais devoir quand même faire beaucoup d'ajustements lors de l'assemblage, rien de dramatique en soit, je m'y attendais.

J'en ai profité pour usiner le prototype du mécanisme des trappes des barres avant; je ne suis pas satisfait de la forme du chariot ni de sa réalisation par contre sa cinématique est conforme !

23/12/17 : Ou l'on reparle de cinématique...

Il est temps de se pencher de nouveau sur la cinématique des portes des missiles. Il y a un élément que je n'avais pas encore traité. Les portes sont actionnées par une carte de programmation qui va permettre d'imposer pour toutes les portes une évolution dans leurs cinématiques. Ainsi quand les deux cartes seront actionnées, les portes suivront le programme déterminé sur les cartes via le bras de commande se trouvant sur la charnière de type 2.

Pour commencer voici un programme simple :

Le déplacement de la carte de programmation va donc déclencher l'ouverture de la première porte, puis commencer l'ouverture de la seconde, etc...
Ce programme marche mais il souffre d'un problème de réalisme. En effet, l'ouverture des portes suis une trajectoire de commande linéaire, on peut améliorer cela en changeant le tracé !

Sur ce programme, on a cassé la linéarité. La porte n°1 commence à s'ouvrir rapidement mais au milieu de son cycle d'ouverture celle-ci s'ouvre plus doucement, la Porte n°2 commence son cycle lors du changement de rythme de la porte n°1 et ainsi de suite...

Ce programme marche et on a cassé la linéarité mais cependant la rupture de rythme risque visuellement d’occasionner une cinématique disgracieuse...

Sur ce programme, on a lissé la rupture de rythme entre le début de l'ouverture de la porte et la fin de son cycle mais on a cependant encore un problème. En effet, la porte s'ouvre rapidement mais ce n'est pas très réaliste, en effet le début du cycle doit permettre d'abord de soulever la porte doucement pour simuler le poids de la porte. En effet le piston pneumatique doit d'abord lutter avec la masse de la porte avant de pouvoir prendre le dessus et continuer son cycle !

Il faut donc revoir ce programme même si il est déjà satisfaisant !

Voilà un programme intéressant. On voit bien que le début du cycle est lent et qu'il simule bien la lourdeur de la porte actionnée. Puis le piston pneumatique prend le dessus et on a une ouverture rapide en milieu de cycle puis un ralentissement en fin de cycle.

Ainsi, la porte n°2 peut commencer son cycle d'ouverture une fois que la porte n°1 a dépassée son seuil ou l'actionneur simule la lutte contre le poids de la porte et ainsi de suite pour les portes suivantes...

L'idée aussi de ces cartes de programmation c'est de permettre de varier les cinématiques facilement puisqu'il suffit simplement de changer les cartes coulissantes ou se trouvent le programme. Ainsi on peut décider de n'ouvrir que certaines portes ou donner des délais ajustables entre chaque ouvertures voir de simuler des pannes (par exemple une porte qui n'arrive pas à franchir son seuil) !

L'objectif est donc de rendre les cartes de programmation facilement interchangeables et si possible le plus simplement.

Chaque carte ayant une dimension de 46x14x0.2 cm leur mises en place ne peut se faire que lorsque la superstructure n'est pas disposée dans le sous-marin. Il est donc très important que celle-ci soit robuste et supporte les manipulations diverses.

On a pour obtenir cette rigidité plusieurs éléments dont des axes longitudinaux au nombre de 4, les murs inclinés et les entretoises de renfort qui se placent derrière les charnières des portes. On peut voir sur la planche suivante les murs inclinés qui ont une structure allégée et les entretoises (une seul est dessinée). 

Fait notable, les entretoises existent réellement sur l'original à l'échelle 1, elles ne sont pas facile à distinguer car les portes ouvertes les caches mais quand on a une bonne base de photos... 

La on en distingue une fortement endommagée sur l'épave du K-141 Kursk...

Ces entretoises servent aussi à rigidifier la coque hydrodynamique du pont ! Elles auront la même fonction sur le modèle !